Il n’est qu’un instant Flocon de décembre Parfum de printemps Ou couleurs de septembre Il ne dure pas Et n’est que souvenir Émotion qui n’est plus là Émotion pour s’enfuir Moi tu sais je le cherche Cet instant fuyant Je lui cours après Ce moment présent Aujourd’hui Côte-d’Ivoire Et pi hier Burkina Il est infini
Photo Maroc, mars 2018. C’est vrai qu’il est beau Quand même De pouvoir dire à sa Belle Qu’on l’aime De planter quelques fleurs En mélancolie Pi caresser le bonheur Celui d’être en vie Pi jouir tout cours Jouir tout long Viser les détours Car l’Amour y est plus long Se perdre un peu D’Oasis en
Photo par Pedro Alonso, Maroc, mars 2018. Vois! C’est le temps qui fuit! Et moi, moi j’en pleurs. Mais je ne sais pourquoi Est-ce là Mélancolie? Triste corps de labeur? Je sais plus je sais pas
Photo par Pedro Alonso, Mauritanie, février 2018. Alors que Soleil se lève, Lune se couche À peine je sors d’un rêve Déjà le soleil me douche Il me prend doucement Me dis va mon garçon Va voir ton nouveau devant Te construire horizon Mais moi j’ai compris que bientôt Le Soleil frappera si fort Et
Photo Mauritanie, février 2018. J’aime bien le chant des roues Le vent qui te fait sentir vivant Regarder les gens qui font la moue Qui te rappelle que toi tu as le temps Et puis l’odeur L’odeur de la vie qu’avance Tu sais les gens disent que ça fait peur Moi j’crois que c’est de
Photo Mauritanie, février 2018
Ton silence est inculte
Il est pire que le pire
Bien pire que l’insulte
Il insulte à ne plus finir
Sans donner de raison
Sans donner de pourquoi
Ni même de comment
Il est amour qui s’en va
Comme un vieux sur le quai
Qui regarde horizon, la mer
Qui voit le passé
À se souvenir son père
Se souvenir sa mère
Ce temps qui ne revient plus
L’amour, la vie d’hier
Qui n’existe plus
Il demande au temps
À sa vie perdue
Seul face à l’océan
Et le silence le tue
Alors il écoute ce bruit infini
Celui des vagues
Qui transporte avec lui
Comme la douceur d’une bague
Ton silence est tueur
Pire, il ne me laisse mourir en paix
En lui la fureur
Alors dis-moi, s’il te plaît
Un seul mot une phrase
Juste un peu une seconde
Pour casser cette phase
Qui me mène à la Tombe
Ton silence est tueur
Il me tue sans doute
Il me broie de peur
Et c’est sans l’ombre d’un doute
Que ton silence me tue
Mais pire que la mort
C’est peine perdue
Car je me souviens, encore
Que je suis en vie
Mais je meurs quand même
Oui je meurs d’envie
D’un cri d’un je t’aime
Juste un mot de ta bouche
T’entendre parler
De tes mots qui me touche
T’entendre respirer
Ton silence me tue
Mais c’est toi qui meurs
Te voici vaincue
Et moi? Et moi j’ai peur!
Peur de ne plus t’entendre
Peur de ne plus te voir
Et de devoir me pendre
Pour continuer notre Histoire
C’est pourquoi quand tu parles
Quand tu chantes quand tu cries
Quand tu te plains pi tu râles
Moi je sais qui je suis
Pi je sais où je vais
Que rien n’est fini
Et puis tu sais
Que nous sommes en vie
Que nous sommes en vie
Quelques mots d’amours, pour ceux qui n’ont plus peur. Peur de se dire » pour toujours », de se dire leur bonheur. Quelques mots d’amours écrits en chemins, quelques mots qui se suivent se ressemblent. Et me disent qu’on
Photo Mauritanie, février 2018. Chercher les mots C’est comme vouloir rattraper l’horizon Ou prétendre que le monde n’est pas beau Sans même sortir de sa maison Moi je fais dix pas L’horizon aussi Regarde il s’en va Il fait dix pas lui aussi Il avance avec moi Jusqu’à ce qu’enfin je comprenne Que je ne
Photo Côte-d’Ivoire. Août 2017. Tu y crois toi? A tout ce qu’on nous dit ? L’amour et tout ça L’enfer le paradis? Que le temps il se gagne Et parfois il se perd Que l’air frais des montagnes N’est pas le même qu’en mer Tu sais moi je crois Que le temps n’en a cure
Photo par Pedro, Guinée, novembre 2017 On était que des gosses On avait la Vie à l’âme On roulait nous en carrosse D’où poussait